Présentation de la structure
Les médiathèques de Maisons-Alfort (94) forment un réseau de quatre établissements : la médiathèque centrale André Malraux, les médiathèques de quartier Centre et René Coty et le bibliobus. Construite en 1976 par les architectes Philippe et Martine Deslandes, la médiathèque André Malraux propose, sur près de 2.500 m2, plus de 150.000 documents empruntables gratuitement.
Outre les actions qu'elle mène envers la diffusion de la lecture publique, la médiathèque propose un programme culturel ambitieux, composé de spectacles, de conférences, de projections et d'expositions.
A travers sa programmation, elle ambitionne de jeter des passerelles entre les disciplines et les générations, afin de faire découvrir à ses près de 60.000 usagers la diversité de la création.
En 2023-2024, la médiathèque a ainsi accueilli deux expositions de la Fondation culturelle musée Barbier Muëller, le Focus Cameroun et la Biennale du livre contemporain, organisés par l’Institut français culturel du Cameroun et l’Alliance française de Maracay, et exposé des œuvres de Prune Nourry, Pascal Convert, RERO, Lyndi Sales et Feipel & Bechameil, qui ont designé le bibliobus en 2024.
© Jeanne Suspuglas
Informations pratiques
Adresse : 4 rue Albert Camus — 94700 Maisons-Alfort
Téléphone : 01 43 76 30 77
Mail : mediatheque.ville@maisons-alfort.fr
Site web : bibliotheques.maisons-alfort.fr
Instagram : @bibliotheques.maisonsalfort
Tarifs : Entrée libre et gratuite
Horaires : mardi et vendredi de 14h à 19h30, mercredi de 9h30 à 18h, jeudi de 14h à 18h, samedi de 9h30 à 17h. Vernissage le 11 avril à 17h30
Présentation du projet pour le Printemps du dessin
- Exposition Jeanne Suspuglas, Fragments d'histoires : du 11 avril au 4 juillet 2026
Née en 1974 à Montpellier, Jeanne Susplugas déploie depuis les années 2000 une œuvre protéiforme (dessin, installation, photographie, vidéo, réalité virtuelle...) d'une profonde cohérence.
Engagé, son travail explore nos fragilités comme les symptômes d’une société "dysfonctionnelle". Ses capsules de médicaments, ses intérieurs étouffants ou ses néons parlent ainsi de nos addictions, de nos aliénations et de nos obsessions.
Pourtant, rien de pesant dans le travail de Jeanne Susplugas : l’humour sert de brèche pour mieux révéler l’absurdité de nos comportements et, peut-être, déjouer nos angoisses. "Fragments d'histoires", sa nouvelle exposition à la médiathèque André Malraux de Maisons-Alfort, propose une sélection d'œuvres choisies parmi ses séries Containers, Tattoo, Forêts généalogiques et ses carnets, autour de deux fils conducteurs : le dessin et l'écrit.
Cet accrochage inédit est l'occasion de mettre en lumière l'intérêt de l'artiste pour le récit, qu'il soit intime ou littéraire, citant Musset et Houellebecq, ou collaborant avec Marie Darrieussecq et Marie-Gabrielle Duc.